Une journée avec Azédine, résident Valgiros

Une journée avec Azédine, ancien résident

Se relever, voilà un verbe qui prend tout son sens dans la vie d’Azédine. Malgré quatre ans passés dans la rue, des séjours en hôpital psychiatrique et un diagnostic d’autisme Asperger établi en 2020, cet homme de 35 ans, employé dans un magasin bio, envisage l’avenir avec confiance.

Quand l’on connaît le parcours de vie chamboulé d’Azédine, il y a une certaine émotion à se laisser accueillir chez lui, dans sa colocation, en cette journée chaude d’été. S’il en est arrivé là aujourd’hui, c’est grâce à une suc- cession d’associations à qui il a fait confiance. Lorsqu’il s’est retrouvé à la rue, en 2012, ce Parisien dont le prénom rappelle ses origines kabyles n’avait pas encore été diagnostiqué « Asperger ». Via des maraudes de l’association « Aux captifs la libération », venue régulièrement le voir, et le dispositif « Hiver solidaire », qui lui a permis de dormir au chaud dans une paroisse de la capitale, l’horizon des possibles d’Azédine s’est peu à peu élargi. Les cinq années passées dans sa première colocation, Valgiros, tenue par « Aux captifs », lui ont permis de reprendre confiance en lui.

 

Retrouvez le reportage complet de Guillemette de Préval pour le magazine Ombres et Lumière ici : télécharger le PDF